23/02/2009

Écriture: de l’écrit à l’oral

S'il existe bien un domaine très particulier où on peut exercer sa créativité, c'est lorsqu'on donne vie à des textes écrits en les racontant de vive voix. La tradition orale et l'auditoire exigent que le texte suive une forme très particulière, car si la personne qui conte n'écoute pas son auditoire et qu'elle se contente de réciter un texte appris mot à mot, elle risque fort de décevoir son public.

Et on se surprend à voir les textes se modifier au gré du temps, des réactions du public et de ses propres envies (ou ses humeurs). Plus le temps passe, plus le conte prend une forme définitive et mature. Mais attention aux excès, un texte que l'on conte trop souvent fini par nous lasser et la magie nous file entre les doigts.

Pendant plusieurs années, j'ai assisté à des soirées de contes à Montréal, au Dimanches du conte, qui se déroulaient, à l'époque, au maintenant défunt "Sergent Recruteur" (À un moment donné, ce bar a déménagé et a changé de vocation et de lieu, il est devenu un resto-bar. Les anciens locaux avaient une magie que les nouveaux locaux n'avaient pas). C'était l'occasion rêvée pour s'évader de notre monde quotidien.

Il faut savoir que l'univers du conte n'est pas conservateur au point de résider dans le passé, notamment avec la chasse galerie et les soirées d'hiver chez les laframboises, non, le conte se déroule n'importe quand et n'importe où. Le conte urbain y trouve sa place, la forêt a cédé sa place aux béton des villes et les bucherons sont devenus des âmes solitaires des grandes villes. Le Diable a une place bien installés dans les tripots de la ville et reigne sur la misère et le mal en ville. Le conte se permet également des incursions dans des univers fantastiques et parallèles.

Donc si l'envie vous prend, un jour, d'écrire un conte et de passer à l'acte, sachez que vous n'êtes pas limité au petit chaperons rouges et au grand méchant loup. Invitez plutôt le Diable dans votre 4 1/2, il y trouvera quelque chose de mal à faire.

Travailler sa créativité

Des idées créatrices, ne vous arrive-t-il pas d'en avoir? Bien sûr, tout le monde en a, qui n'a jamais eu le concept du siècle pour un roman? Selon votre état de santé, votre état physique et votre environnement, la fréquence de ces idées peut varier.

Mais aujourd'hui, vous êtes assis derrière votre écran et vous lisez ce billet et vous vous demandez comment vous pourriez faire en sorte d'être le génie créatif que vous avez toujours rêvé d'être. Non?

Pensez-vous que les artistes qui sont devenus célèbres et renommés y sont arrivés d'un coup. Non, évidemment, il y a le talent... que tout le monde considère comme inné. Mais regardez donc cette habileté d'un peu plus près, vous verrez que, certes, dans certains cas il y a des prédispositions, une facilité dès le plus jeune âge, mais dans tous les cas, il y beaucoup de travail qui se cache derrière un prodige. Mozart a appris la musique avec une aisance déconcertante, mais s'il n'y avait pas accordé le moindre intérêt et s'il n'avait pas consacré une grande partie de son énergie à la comprendre et la faire vivre, que serait-il devenu? Un inconnu.

Et comment progresser, comment améliorer sa créativité? La recette est simple, il suffit, dans un premier temps, de noter ses idées. Toutes, sans se limiter, on peut parfois se surprendre à relire et à redécouvrir des notes farfelues qui se transforment au bout de trois ou quatre mois.

Mais cet exercice ne vaut rien si on ne fait pas un travail de relecture et de critique. Il faut apprendre à prendre du recul sur ses idées et à les observer comme s'il s'agissait de l'oeuvre d'un autre.

Photoshop: Excès de créativité

Dans le monde de la publicité, on fait appel à ceux que l'on appelle les "créatifs". Ce sont des employés qui sont payés pour que des idées naissent et prennent vie, on y trouve, en règle générale, le concepteur-rédacteur et le directeur artistique. Le premier est souvent verbal (slogans, nouveaux mots, etc.) et le second, visuel.

Parfois, pour me détendre, je vais visiter le site Photoshop Disasters où l'on peut admirer comment l'excès de confiance en soi des directeurs artistiques, et parfois même des infographistes, amène à des exagérations et à des inepties visuelles parfois flagrantes.