16/03/2010

Technique: Chant

Je pensais, bien naïvement, que l'art de bien chanter était correctement enseigné et que les professeurs étaient à jour sur les connaissances techniques requises pour la compréhension de notre appareil phonatoire.

En gros, je pensais que choisir un professeur de chant était simple: il suffisait d'avoir quelques noms de professeurs, les rencontrer ou leur parler au téléphone et choisir celui avec lequel on s'entend le mieux.

Mais il s'avère que les connaissances sur notre anatomie ont progressé au cours des années qui viennent de s'écouler, avec l'arrivée de l'imagerie médicale. On commence à bien démystifier les différentes opérations que nous effectuons pour chanter (ou parler), et nous découvrons que les techniques de chant enseignées depuis des siècles comportent un certain nombre de mythes.

J'ai donc appris, avec stupeur, que les trois registres de voix dont on nous parle régulièrement (voix de poitrine, voix de tête et voix mixte) sont en réalité plus subtils. Dans ma compréhension du chant, c'était simple: notes grave = voix de poitrine, notes aiguës: voix de tête et la voix mixte était située entre ces deux registres.

J'ai donc été étonné de lire qu'en fait les techniques vocales (le positionnement des cordes vocales entre autres) permettant de produire une voix de tête peut produire des notes graves et, inversement, les techniques produisant la voix de poitrine, peuvent produire des notes plus aigües que l'on veut nous faire croire...

Et, pour couronner le tout, il n'existe pas une voix de tête, mais des voix de tête!

D'ailleurs, les professeurs qui enseignent avec ces connaissances (à jour!) délaissent le plus possible ces termes, car ils ne reflètent pas les capacités de la voix. Ils utilisent plutôt des expressions comme "cordes épaisses", "cordes fines", etc...

J'ignore s'il y a beaucoup de professeurs qui enseignent avec ces termes, mais j'ai trouvé le blog d'un professeur de chant qui explique très clairement ces notions de chant avec cette nouvelle approche (www.chanteurmoderne.com).

09/12/2009

Encore une autre incohérence de l'espace

Je m'étais juré de ne pas poster d'autre billet sur ce vaste sujet des incohérences dans les films et les récits. Mais cette nuit, au réveil, j'ai réalisé, allez donc savoir pourquoi, que presque tous les films de sciences fiction présentent la même bizarrerie.

En effet, les navettes spatiales volent toutes comme des avions: dans le même plan. N'étant pas attirés par une planète, les vaisseaux sont libres de voyager dans le sens qui leur plait et deux vaisseaux qui se croisent peuvent le faire peut importe leur orientation.

Alors pourquoi tous les vaisseaux se promènent-il de la sorte? Probablement à cause de notre façon de voir et de comprendre le monde. Imaginez deux vaisseaux, l'un à l'horizontale, volant tel un avion, et un autre qui le croise, mais de façon à faire un angle (peu importe l'angle). L'image est bizarre, mais pourtant, c'est qui pourrait se passer.

Un dernier point que je ne peux pas vérifier par manque de temps, mais il me semble que tous les vaisseaux voguant dans notre système solaire ont tendance à "voler" dans le plan de l'écliptique.

30/11/2009

Les limites que la réalité ne doit pas imposer à la fiction

J'aimerais terminer ma série de billets en me contredisant.

Il est vrai qu'il faut faire attention à insérer du réalisme dans nos fictions. Car le but premier de la fiction est de fournir au lecteur un mensonge (éhonté, avouons le) qu'il acceptera. Car le lecteur sait que vous lui mentez, si vous le faites bien, il lira votre histoire jusqu'au bout. Et plus votre auditoire est averti, plus vous devez vous attacher à bien choisir vos mensonges.

Ceci dit, si vous désirez écrire une histoire qui a lieu à des milliers d'années lumière d'ici et que vous savez très bien qu'il est impossible de franchir cette limite (et que la technologie actuelle permet de propulser un engin dans l'espace à "uniquement" 50.000 Km/h environ) vous n'allez tout de même pas vous empêcher d'écrire l'histoire.

Pour information, si ma mémoire ne me fait pas défaut, Albert Einstein, dans une de ses théorie, a dit (ou bien c'est le décryptage de ces théories qui le disent) qu'il n'est pas possible d'aller plus vite que la lumière, car pour gagner de la vitesse il faut fournir de plus en plus d'énergie, plus votre vitesse initiale est importante - à notre échelle on ne s'en rend pas compte, car nous n'allons pas très vite par rapport à la lumière. Tellement plus, que lorsque si nous voulons atteindre la vitesse de la lumière, il faut fournir une énergie "infinie" (je me demande ce que cela peut bien être; la totalité de l'énergie contenue dans l'Univers suffirait-elle? mais alors, l'Univers ne serait plus...)

Donc, n'hésitez pas à écrire de beaux mensonges dans vos histoires. Mais ciblez ces mensonges en fonction de votre public. Plus le public est averti, plus votre histoire doit comporter des éléments vraissemblables (pensez-vous que le lecteur de romans policiers sait que 13 milliards d'années lumières représentent à la fois une distance et la durée du voyage à la vitesse de la lumière et que, en prime, voyager à mille fois la vitesse de la lumière ne lui donnera jamais la chance de se rendre vers l'infini?)