Il faut travailler pour être créatif

L'étincelle magique de la créativité n'apparaît pas du jour au lendemain, n'en déplaise à tous les paresseux et "procrastineurs" du monde. Parfois, nos capacités jouent en notre faveur. En effet, certaines de nos habiletés sont plus développées que d'autres et il nous faut peu d'efforts pour fournir un résultat satisfaisant.

Prenons l'exemple de l'écriture. Pour certaines personnes, aligner les mots les uns derrière les autres pour former une belle histoire cohérente est facile. Elles s'asseoient derrière leur clavier et n'ont qu'à écrire. Point. Pour d'autres personnes, c'est une autre histoire. Elles doivent se creuser la tête, réfléchir, prendre l'air, discuter avec leurs amis, afuter leurs points de vue.

Mais, ceci n'est peut être qu'un miroir aux illusions. La facilité innée n'existe pas. Pour parvenir à cette aisance créatrice, ces personnes ont travaillé dur. Que se soit durant leur enfance ou adolescence - c'est une période où on fait énormément de progres, car nos responsabilités à cette période de notre vie sont principalement axées sur les résultats scolaires - ou plus tard, à l'age adulte.

L'ingrédient nécessaire - absolument indispensable - c'est la passion, l'envie, le désir ardent de réussir et de persévérer. Si vous n'aimez pas ce que vous faites ou ce que vous apprenez, vous le faite mal, car vous n'êtes pas motivés. Et de la motivation, vous en aurez besoin beaucoup si vous vous décidez aujourd'hui à devenir le prochain Mozart alors que vous ne connaissez rien à la musique.

Alors, il est probable que notre façon de penser - façonnée par notre culture, notre éducation et notre personnalité - nous dirige sur certaines activités plutôt que d'autres. Parce que cette façon de penser doit, en quelque sorte, être en phase avec l'objet de notre étude.

Et en étudiant la musique, le dessin, l'écriture ou la gestion financière des entreprises, il est possible pour nous de découvrir des rouages qui nous étaient invisibles, inaccessibles. Le cerveau étant une merveilleuse machine à apprendre, il nous est possible de progresser et de créer ce que nous ne pensions pas être possible quelques jours ou mois plus tôt.

Savoir dessiner, reproduire le réel pour enfin dessiner ce qui n'existe pas ne survient pas subitement, comprendre et exploiter le contrepoint en musique ou encore écrire un roman sans prendre de notes et faire en sorte qu'il soit cohérent, rien de tout cela n'est facile. Mais en y travaillant tous les jours, cela devient de plus en plus facile et aisé.

Alors, créateurs de tous genres, créez et continuez à créer, car demain vous imaginerez ce qui n'existe pas encore.

Voir les choses autrement

Notre société, notre culture nous enseigne ce qu'il faut faire et ne pas faire. C'est pour cela qu'il y a des lois à respecter, que nous avons des droits... et que les autres portent parfois un jugement sur ce que nous faisons, qu'il soit fondé ou non.

Mais il existe une énorme zone grise entre ce que nous n'avons pas le droit de faire - le "mal" - et ce que nous jugeons de "bien". Il existe de multiples possibilités entre ces deux extrêmes.

Par exemple, notre société valorise excessivement bien le travail en entreprise, en tant qu'employé. Le rythme métro, boulot, dodo, dans la plupart des esprits, représente ce que nous devons faire pour gagner notre vie. D'ailleurs, nos patrons ne se privent pas de nous le répéter. Et nombreux sont les employés qui se sentent prisonniers de cette vie, cette routine efface le soleil qu'ils avaient dans leur coeur, et la replace par du gris. Le gris monotone du quotidien.

Pourquoi ne pas changer de vie? J'entends des voix qui me disent "Oui, mais je suis responsable d'une famille, je ne peux pas changer de vie comme ça!". Qui vous a dit qu'il fallait changer de vie subitement?

C'est à ce moment qu'il faut devenir un peu plus créatif. Bien sûr, c'est une tâche ardue, difficile et qui demande énormément de patience. Dans un premier temps, il faut déterminer ce qu'on aime dans son travail et ce qu'on aime pas. De cette manière, il est possible de se rassurer sur les choix qu'on fera par la suite. Puisque le chemin risque d'être long et perilleux, autant partir bien armé et sûr de soi.

Ensuite, une direction précise doit être prise. Tout le monde n'a pas envie de devenir son propre patron. Je n'ai rien contre le travail en entreprise, mais, personnellement, ce n'est pas vraiment ce qui me satisfait le plus. Alors, que faire? Un changement de compagnie peut s'imposer. Sans changer de domaine, on peut chercher et trouver un emploi dans une compagnie de taille et d'envergure différente. Parfois, c'est la culture d'entreprise qui nous gêne.

Est-il possible de créer son propre emploi dans une entreprise? Probablement, mais il faut se sentir capable de s'investir dans ce projet. Il faut bien connaitre l'entreprise, établir des liens avec des personnes ayant des postes influents et réussir à prouver que votre profil peut les interesser. C'est long et exigeant. Mais, si le contact est bien établi et que votre valeur n'est plus à prouver, alors avec de la patience, un budget pourrait être alloué et un poste pourrait être ouvert, spécifiquement pour vous. C'est une méthode tout aussi stressante et frustrante que celle d'envoyer des milliers de CV qui ne recoivent que peu de réponses.

D'un autre côté, vous vous sentez peut-être la fibre entrepreneuse. Devenir votre propre patron? Allez-y! Il suffit d'avoir une idée interessante. Le domaine n'est pas important, que vous désiriez vendre des ordinateurs, des articles de pêche, offrir vos services en tant que consultant dans un domaine en particulier, vous lancer dans le récréo-touristique. Ce qui compte, c'est l'originalité. Aujourd'hui, on peut avoir l'impression que tout a été créé et inventé, et que tout le monde s'engouffre dans le moindre domaine qui a du potentiel. Oui, il est vrai que le marché est saturé. Devenir écrivain? Les librairies débordent de romans, de biographies et de livres de cuisines. Créer des sites web? Il y a une surabondance de modèles tout faits et de consultants qui offrent leur service à ce prix.

Alors, oui, il est difficile de trouver un domaine où l'originalité et l'unicité du produit ou du service que l'on voudrait offrir seraient garantie, et où, il y aurait une clientèle potentielle. Aujourd'hui, la compétitivité n'est plus seulement celle du prix le plus bas, c'est aussi celle de l'idée la plus innovatrice. Mais surtout, celle dont on parle. Le fameux "buzz". Et pour réussir ce buzz, il faut être créatif et original, trouver une idée qui fera parler d'elle.

Marcher, c'est bon pour l'esprit

Une bonne balade seul, c'est parfois le début de l'inspiration.

Peu importe, que l'on regarde où on pose les pieds, que l'on regarde le ciel, les arbres, les immeubles ou rien de tout ça, une balade, ça repose.

Ce repos, c'est un moment privilégié. On est avec soi-même. On peut ne penser à rien. Ce rien soulage, relaxe. Quand on franchira le seuil de son chez soi, après la balade, on se sentira peut être détendu pour écrire le douzième chapitre de notre roman inachevé. Puis les idées vont couler à flots, l'histoire va prendre forme.

Ce repos, c'est un moment privilégié. On est avec soi-même et on se parle, on se regarde. On se questionne. Pourquoi ce douzième chapitre, qui semblait si facile au début, ne veut pas venir. Cette promenade automnale vous fait admirer le paysage, sentir les parfums et vous vous décidez à passer les personnages et les situations en revue, calmement. Puis, peu à peu, vous y voyez plus clair. Vos idées s'emboîtent et un fil conducteur, si menu soit-il, apparaît devant vous. Vous vous y accrochez et vous ne le lachez plus. Vous rentrez chez vous et vous développez votre histoire, en suivant votre fil d'ariane. Vous êtes satisfait.

Parfois, trouvez l'inspiration, c'est justement s'éloigner du sujet pour mieux y revenir, dégager son esprit.

Respirez, vous vous sentez inspiré.